Ce manuscrit comporte une liste de mots rares ou d’un usage particulier dans les textes classiques ; ils sont organisés sous forme de lignes et en fonction de la dernière lettre. Cette organisation en mots partageant le même graphème est sans doute un moyen de les rimer dans l’intention de les mémoriser, ce qui en fait un support pédagogique d’apprentissage et d’enseignement du vocabulaire de l’arabe, destiné plus particulièrement aux apprenants très avancés dans l’étude de la langue. Cet ouvrage constitue donc une des suites logiques de notre premier livre : Comment enseignait-on l’arabe à Tombouctou ?